UAEJB

Union des Anciens Etudiants Juifs de Belgique

Les membres de notre communauté ou supposée telle vivent des moments difficiles, qui inquiètent. Le sentiment d’insécurité et d’ostracisation se répand.  Au point que la question d’un départ éventuel vers des cieux plus sûrs (?) se pose. Certains ont franchi le pas, s’apprêtent à le faire ou s’interrogent, attendent de voir. D’autres choisissent d’agir.

Les moyens d’agir collectivement ne sont pas légion mais ils existent et peuvent se révéler efficaces pourvu qu’on s’y attache et qu’ils puissent se prévaloir de représentativité et de crédibilité. C’est avec cette ambition que nous avons décidé de redonner force et vigueur à l’Union des Anciens Etudiants de Belgique, fondée il y a plus de 45 ans, mais qui, après quelques années d’activité suivie, s’était quelque peu assoupie.

Brièvement, les objectifs de l’UAEJB sont:

1. de manière générale, de rassembler l’élite intellectuelle et lui permettre d’assumer pleinement son rôle, dans la communauté et dans la société, tant directement que via le CCOJB (Comité de coordination des organisations juives) dont elle est membre ou les associations d’alumni des universités et écoles dont ses membres sont issus.
2. plus particulièrement, apporter soutien aux associations d’étudiants juifs qui, sur les campus, et sous prétexte de leur supposée inféodation à la politique israélienne, sont soumis à un harcèlement constant de la part de groupuscules divers, dans des formes qui s’identifient de plus en plus avec le pur antisémitisme, sans que les autorités académiques s’en émeuvent. Nous ne pouvons pas abandonner nos jeunes et les laisser affronter seuls offensives et offenses. Nous devons nous tenir à leurs côtés, les soutenir et intervenir fermement auprès de qui il sied. L’université, l’école sont les lieux où se forge l’élite et se prépare la société de demain. Il est de notre responsabilité de veiller à ce que s’y instaurent les relations de respect que nous voulons y voir prévaloir.
3. dans le même ordre d’idée, l’association nous paraît le moyen le plus approprié pour organiser, sur le même plan de représentation et de prestige, la riposte aux initiatives qui se multiplient dans le milieu des universités et des grandes écoles, prônant le boycott académique des universités et intellectuels israéliens.

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